Les carrières professionnelles des salariés ne sont plus linéaires. S’adapter aux évolutions des métiers et des environnements, s’engager dans de nouveaux challenges, ou vouloir se reconvertir sont autant de jalons dans un parcours. Un bilan de compétences est une solution à envisager afin de faire le point sur une carrière professionnelle et satisfaire l’envie de réussite.
Le bilan de compétences est un rendez-vous à s’accorder aux bénéfices multiples. Après des années d’activité, évaluer le chemin parcouru est intéressant afin de déterminer s’il est bénéfique de modifier sa trajectoire et de s’ouvrir à de nouvelles perspectives.
Il s’inscrit dans différentes situations d’un salarié en poste :
L’objectif est double :
Quatre cas de figure sont possibles :
A l’initiative du salarié grâce à son compte personnel de formation (le CPF) : le Salarié peut faire usage des sommes cumulées sur le CPF pour financer le Bilan de Compétences. En cas de budget inférieur au tarif de l’organisme choisi, il peut abonder par ses propres fonds le différentiel de coût.
Auprès de l’employeur par le biais du plan de développement des compétences : Lorsque l’initiative découle d’une décision en accord avec la hiérarchie, le salarié signe une convention tripartite avec l’entreprise et l’organisme prestataire du bilan. En cas de convention tripartite avec l’employeur, l’entreprise se charge des démarches avec l’organisme. L’Opco peut alors assurer tout ou partie du financement du Bilan. Le reste à charge est alors assumé par l’employeur. Si la demande est acceptée, le Bilan peut être effectué sur les horaires de travail.
Pour bénéficier d’un financement par le plan de développement des compétences, certaines conditions s’appliquent :
Au début d’un congé de reclassement : Le salarié en congé de reclassement peut solliciter son conseiller pour financer son bilan de compétences au sein de la cellule de reclassement.
Pour les demandeurs d’emploi, par le biais de Pôle Emploi ou de son CPF : le demandeur d’emploi peut faire appel à son conseiller Pôle Emploi chargé des demandes de financement pour financer son Bilan de Compétences. Il présente à son conseiller un devis du centre agréé de son choix. Le demandeur d’emploi peut aussi faire usage de son CPF ; sa démarche est alors indépendante de Pôle Emploi, et le financement est identique à celui d’un salarié faisant appel à son CPF.
Les centres agréés sont certifiés Qualiopi et suivent un code de déontologie : la confidentialité des entretiens de travail et des résultats est de mise. Aucun élément ne peut être communiqué à un tiers, que ce soit l’employeur, le financeur, Pole Emploi…
La durée du bilan de compétences est de 24 heures d’accompagnement, réparties sur plusieurs semaines.
Elle se décompose en 3 phases :
Durant ce rendez-vous de premier contact, les deux parties fixent les objectifs, les moyens et les ressources à mettre en œuvre. Au-delà des modalités organisationnelles, l’aspect humain est primordial dans la phase préliminaire. Un consultant est un coach préparateur, qui accompagne pendant toute la durée du bilan pour établir le projet professionnel.
La phase d’investigation représente la majorité des entrevues. Cette étape permet :
À l’issue du bilan de compétences, la phase de conclusion établit les résultats de la phase d’investigation. Un document de synthèse recense les pistes du projet professionnel et les moyens de les mettre en œuvre. Le cas échéant, il préconise les besoins en formation.
Initier un bilan de compétence est un moment pour soi. Il aide à valoriser une carrière et à trouver un nouvel élan au sein de son entreprise, ou dans un autre environnement. Il participe à un épanouissement et un équilibre de vie. Réaliser un parcours d’introspection professionnelle est un investissement durable pour dynamiser une carrière.